Logo T P H 19 janvier
Association loi de 1901 à but culturel et humanitaire
6bis rue du Cotaire 38120 Saint Egrève
Tel: 09 75 88 71 32 / 06 84 98 15 53 / e-mail: tph38120@yahoo.fr
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L’association « Tibétains et Peuples de l’Himalaya » a vu le jour en début d’année 2010.
Le groupe fondateur de T P H est constitué de personnes ayant voyagé à plusieurs reprises au Tibet,au Népal, et en Inde du nord (Himachal pradesh, Ladakh). Les rencontres avec les réfugiés tibétains vers lesquels nous nous sommes naturellement tournés dés le début, nous ont servit de base aux projets de soutien que nous menons aujourd’hui.
Ayant activement oeuvré dans plusieurs associations depuis 2004, nous avons constaté les besoins des populations locales tant sur le plan de la reconnaissance de leur culture, que sur le plan économique.
C’est pourquoi nous avons bâti des projets de soutien en faveur des plus démunis dans ces régions. Soutien de structures existantes (ateliers d’artisanat, tourisme éthique) mais aussi soutien d’initiatives personnelles ou collectives pour la création de petites entreprises (commerce, artisanat, achat de bétail ou de semences) souvent de taille familiale.
Pour mener à bien ces projets, nous sollicitons l’engagement et l’implication d’acteurs locaux qui ont déjà œuvré pour leur communauté, et qui feront le lien avec l’association.
Notre assemblée Générale s’est tenue le 12janvier2024.
Cette année nous avons formé un groupe de 9 voyageurs: nous avons rendu visite aux enfants dans les écoles et nous avons fait le trek du Langtang. (Récit de ces moments inoubliables dans les articles de ce blog).
Projets adoptés par l’A.G. pour 2024:
Le Chemin… est le but.
Le 11 décembre, nos deux amis Rabi et Bijay ont enfourché une moto pour se rendre malgré les mauvaises routes glissantes jusque dans leurs villages respectifs. Dans le district de Ramechhap pour l’un et de Kavre pour l’autre. C’est la deuxième fois cette année qu’ils vont visiter les écoles où sont scolarisés les enfants qui bénéficient de notre soutien. Le montant des parrainages est versé en deux fois dans l’année, directement aux intéressés en présence de leurs tuteurs et professeurs. C’est toujours un moment solennel et chargé d’émotions autant pour les bénéficiaires que pour nos deux émissaires.
Il y juste quelques jours nous arrive ce petit cadeau de Noêl: l’ami René C. de retour du Népal nous apporte cette belle photo de la part des enfants de l’école G.E.B.S. que nos deux associations soutiennent.
En ce printemps 2024, le temps fort de notre actualité est évidement la distribution du soutien financier que nous apportons aux enfants que TPH parraine. Ils sont au nombre de 65 maintenant! En effet, Bijay qui est originaire de la vallée juste face de celle où nous parrainons déjà a dénombré 13 enfants qui nécessitent aussi notre aide. Rabi et Bijay sont tous les deux très occupés avec leur métier de guide au printemps, une des deux saisons touristiques la plus importante au Népal. Mais peu avant le début juin nous recevons ce message:
« Bonjour chère maryse et jean Gilles ! Demain à 6 heures Bijay et moi, nous allons partir aux écoles avec des paquets de l’aide scolaire aux enfants. Nous allons par la moto, tout les deux vont conduire ….., après demain, nous allons dans le village de Bijay pour distribuer l’aide scolaire. Demain, soir nous allons envoyer des photos et touts ces détails de visites des écoles. Merci beaucoup mes amis !!!! Je vous embrasse….! Prenez soin de vous ! Rabi »
Et quelques jours plus tard, les photos arrivent! Nos deux amis ont admirablement accompli leur tâche, et les enfants ainsi que leurs parents sont très heureux de recevoir cette petite aide qui leur permettra d’étudier dans de meilleurs conditions.
Il y a quelques semaines, mon ami René CUIGNON président de l’association « TPL Montagne » me contacte pour mettre un projet en place conjointement avec TPH. Son association avait participé en 2020 à la reconstruction des salles de classes détruites par un glissement de terrain à l’école GEBS. René est également resté en contact avec Raju le directeur de la « Gosaikunda English boarding school »(GEBS) qui lui a fait part des difficultés rencontrées pour financer la construction de salles de classes supplémentaires. En effet un petit bâtiment en tôle a été ajouté à la construction initiale mais il est insalubre et non adapté pour accueillir des enfants. Nous décidons de nous unir pour réunir les 4600€ nécessaires. TPH versera 2000€, TPL Montagne le solde.
Les travaux devant obligatoirement démarrer avant la mousson, Raju n’a pas perdu de temps pour mettre les ouvriers au travail et les nouvelles salles de classe sortent de terre en quelques semaines à peine!
Nous prévoyons avec René d ‘aider également à la mise en place d’un système de filtration d’eau pour cette école.
6 octobre. Nous sommes au Népal depuis une douzaine de jours. Notre petit groupe a déjà en commun une belle randonnée à travers la vallée de Khatmandu qui durant six jours nous a conduit jusqu’aux écoles où l’association parraine des enfants. En passant par le très beau site de SAILUNG à quelques 3000m, ce fût l’occasion de nous mettre en jambes car certaines étapes se sont avérées assez « sérieuses » avec des dénivelés et des durées qui n’ont rien a envier aux randos que nous pratiquons régulièrement en France. Ce matin donc nous quittons la « TISE-GUESTHOUSE » qui est devenu notre camps de base à BAUDHA. Nous y sommes tellement bien reçus! Super nouvelle: TEMBA lui-même va nous accompagner pour rejoindre « ses » montagnes, avec lui NIMA et SONU que nous connaissons depuis de longues années et que MARYSE et moi avons eu grand plaisir à retrouver. Avec eux, SONAM le frère de LAKPA qui lui est en charge du dispensaire du LANGTANG.
Nous sommes neufs: JOCELYNE; MARIE-MADELEINE; MARTINE; MARYSE; MIREILLE; SYLVIANE; ALAIN; PIERRE et moi-même JEAN GILLES. Nous embarquons dans les deux jeeps qui doivent nous conduire jusqu’à SHERPAGAUN d’où nous partirons à pieds vers la première étape de trek: GHODATABELA. La route est longue, mais les véhicules sont confortables comparés à ceux que nous avions empruntés par le passé. Une première étape pour un bon dal-bath dans un « resto-route » très local et quelques heures plus tard nous atteignons SYABRUBESI où nous rendons visite à l’école GEBS que TPH a soutenu encore assez récemment. Après un accueil très chaleureux de la part des élèves, de RAJU le directeur et de sa compagne SAMTEN, nous reprenons une piste escarpée en direction de notre étape nocturne.
Malheureusement, il a beaucoup plu les jours précédents et nous nous « cassons le nez » sur un passage très boueux que les voitures ne peuvent franchir. Autre problème et non des moindres: MARIE-MADELEINE montre des signes de fatigue dus à ce qui ressemble à un début de bronchite. Elle souhaite cependant continuer le chemin. TEMBA prend alors les choses en main et comme à l’accoutumée se montre d’une efficacité remarquable pour nous dénicher des porteurs et un logement pour la nuit… Et trouver un petit cheval que montera MARIE-MADELEINE pour la journée de demain. KYANGJIM est un petit village à quelques encablures de SHERPAGAUN. Notre trek commence donc ici et il fait déjà nuit quand nous nous installons dans une sympathique guesthouse.
Au matin, nous avons donc repris le chemin et nous atteignons rapidement SHERPAGAUN. Premier tea-time et 1er coca-cola pour MARYSE qui va découvrir que ce breuvage jusque là inconnu d’elle lui donne une énergie qu’elle ne soupçonnait pas!.. Ce chemin passe par les crêtes, nous dominons donc la LANGTANG KHOLA qui gronde et insuffle son énergie aux villages en contre-bas et bientôt l’électricité si nécessaire aux autochtones. La montée est régulière, le petit cheval qui supporte notre amie MARIE-MADELEINE nous devance, conduit par la jeune femme qui a accepté de nous suivre. Bientôt, nous avons le plaisir de découvrir les magnifiques sommets des géants de l’HIMALAYA qui nous offrent un spectacle grandiose. Nous reconnaissons maintenant le chemin car nous avons atteint RIVERSIDE. A près de 2800 m. L’énorme torrent déboule avec une force de Titan vers la vallée, ses embruns nous offrent leur fraîcheur et sa beauté nous ravit.
Nous arrivons pour le lunch à LAMA HOTEL. L’après-midi s’annonce pluvieux, et nous cheminons en direction de notre future étape sans perdre de temps. Peu avant GHODATABELA nous devons sortir les capes de pluie. Fort heureusement NIMA peut offrir son coin de parapluie à MARYSE dont la cape est restée dans le sac du porteur. Nous sommes heureux de nous retrouver autour d’un poêle bien chaud et d’un bon repas.
Après une nuit de repos, nous entamons la dernière montée vers le nouveau village du LANGTANG que nous apercevons au loin. Le beau temps est à nouveau au rendez-vous et les couleurs un peu (trop) criardes des nouveaux bâtiments se détachent dans le paysage dominé par la blancheur des glaciers. Lors d’une halte, nous découvrons avec plaisir une boisson délicieuse: nommée ici « SEABUCKTHRON » il s’avère que c’est du jus d’argousier. Servi frais ou chaud, ce breuvage est savoureux et riche en anti-oxydants! Les yaks ne prêtent aucune attention à notre passage mais nous-même ne pouvons nous empêcher d’admirer leur allure puissante et leur pelage généreux. Nous arrivons enfin à la SUNRISE GUESTHOUSE où nous attends JHYANGJU la femme de TEMBA. Bien sûr l’émotion est au rendez-vous comme à chaques retrouvailles. Dès la première soirée nos amis langtanpas nous font partager leur chansons et même quelques pas de danse. Ambiance!
C’est une journée d’acclimatation, nous sommes maintenant à 3450m, aussi nous resterons dans le village et aux alentours. L’occasion de rendre visite à quelques amis que nous n’avons pas vus depuis longtemps. Nous nous rendons à MUNDU qui est situé juste au dessus. C’est là que LAKPA est responsable du dispensaire. En entamant il y a quelques années ses études d’infirmier, il avait déjà ce désir de se rendre utile ici en exerçant dans ce dispensaire qui alors n’en était qu’à l’état de projet. Il est heureux aujourd’hui de nous faire visiter son lieu de travail. A MUNDU subsistent également quelques très anciennes maison traditionnelles du LANGTANG. C’est là qu’habitait la maman de LAKPA avant le tremblement de terre de 2015 qui a détruit l’ancien village du LANGATANG. Aujourd’hui une vielle tante de TEMBA vit encore dans une de ces vielles bâtisses qui gardent un charme incomparable. Construites de pierres sèches et coiffées initialement de planche de bois tenues par des pierres en guise de toit, elles constituent un témoignage d’un patrimoine précieux pour les villageois. Pour notre groupe, ces premières heures dans cette magnifique montagne sont pour d’aucuns une découverte éblouissante, pour d’autres une grande joie de retrouver ces paysages mais surtout les amis et connaissances.
Le lendemain, nous reprenons le sentier qui monte en direction de KYANGJIN GONPA. Le chemin est superbe, au départ ce sont les « murs de MANI » qui nous guident. Nous les contournons par la gauche comme il se doit. Certaines des pierres qui les composent ont été gravées il y très longtemps .Les représentations de BOUDDHA, MANJUSRI, PADMASANBAVA jouxtent des « roues du DHARMA » et un nombre incalculable du fameux mantra « OM MANI PADME HUM ». Plus loin, ce sont chortens et moulins à prière (actionné par le ruisseau) qui bordent notre route. En levant les yeux, les hauts sommets nous offrent un spectacle extraordinaire. Au font de la vallée le GANCHENPO domine l’ensemble avec ses flans qui ressemblent aux plis d’une immense jupe blanche.
Nous allons passer la nuit chez NIMA dans la petite guesthouse où nous retrouverons sa femme CHOPEMA. Ils sont installés là avec leur adorable petite fille SANGAY CHODEN et accueillent les touristes avec une gentillesse et un savoir-faire incomparable. Bien sûr, les petits cadeaux pour cette petite poupée de trois ans sortent des sacs aussitôt notre arrivée. NIMA est également guide et francophone puisqu’il a bénéficié par le passé du soutien de TPH pour aller étudier notre langue à l’alliance Française de Khatmandu.
Nous nous séparons le lendemain: Jocelyne, Martine et Mireille iront avec Temba au KYANGJIN RI à 4300m accrocher quelques LUNGTHAS (drapeaux de prières en Tibétains); Alain accompagné par SERAPH se lancera à l’assaut du TSERGO RI à quelques 5000m. Maryse et moi avons décidé de redescendre à LANGTANG VILLAGE pour passer un peu de temps avec nos amis sur place. C’est l’occasion de partager un excellent repas de momos frits chez DORJE dans la petite « GLACIER GUESTHOUSE » qu’il tient avec sa charmante épouse. Eux aussi sont les parents d’une très jolie petite fille. Comme la famille de NIMA, ils font partie des quelques jeunes (20/30 ans) qui ont choisi de vivre au LANGTANG toute l’année. Ils ne sont pas très nombreux: cinq familles qui vont perpétuer les traditions. Ce sont eux qui feront vivre le LANGTANG pour longtemps encore.
Le soir venu tout le monde est réuni à la SUNRISE GUESTHOUSE. MARIE-MADELEINE y est restée se reposer sous la bonne garde de JHYANGJU et de SONAM pendant notre escapade de la veille. Son état est stationnaire, elle souffre du mal des montagnes et son évacuation par hélicoptère est organisée par TEMBA. Après le repas la bonne humeur règne malgré tout. SONU entreprend de nous interpréter quelques chansons traditionnelles accompagné de son TAMLING et par sa sœur JHYANGJU. L’instrument passe de mains en mains et nous passons une excellente soirée.
Au matin, le temps est venu des adieux. Réunis dans la cour nos embrassades sont chargées en émotions. Un dernier regard pour ces paysages merveilleux quelques derniers mots pour ceux que l’ont quitte et nous reprenons le chemin de la descente. Notre prochaine étape sera LAMA HOTEL où il n’y a rien d’inoubliable tant l’inconfort de la guesthouse nous déçoit. Après cette dernière nuit, trois d’entre nous: Jocelyne, Alain et Pierre nous quitteront pour prolonger leur trek en direction des lacs de GOSAINKUDA avec comme guide Seraph et un porteur.le reste du groupe rejoint bientôt BAMBU pour le déjeuner, nous arrivons à SYABRUBESI dans l’après-midi. Nous découvrons qu’une grosse installation hydro-électrique est en construction à environ une heure de marche de l’arrivée. Une route a été construite, et une navette fait le trajet jusqu’au village. Nous l’empruntons car la route à pied a peu d’intérêt. Ceci justifie d’ailleurs bien de passer par le chemin des crêtes que nous avons pris à l’aller.
Un grand MERCI et TASHI DELEK à nos guides, accompagnateurs, et porteurs! TEMBA, SONU, NIMA,SONAM, SERPHA, PURPHU, GYURME, CHENGA DAWA,
Nous y voilà enfin! Cinq ans que nous étions impatients de rencontrer ces jeunes enfants que nous parrainons dans la vallée de Khatmandu. Bien sûr, notre ami Rabi ne manquait pas de nous envoyer photos et commentaires lorsqu’il apportait l’argent de l’association aux élèves, mais ce moment, nous l’attendions de part et d’autre depuis longtemps! Ce 28/09/2023, c’est parti!
Nous sommes un groupe de neuf voyageurs: Jocelyne, Marie-Madeleine, Martine, Maryse, Mireille, Sylviane, Alain, Pierre et Jean Gilles. Si Maryse et moi-même venons au Népal depuis longtemps, trois d’entre nous ont seulement déjà fait un trek et quatre découvrent le pays.
Pour se rendre dans le district de Ramechap, il faut se diriger vers l’est. Notre périple, qui va durer six jours commence donc par Changunarayan. En effet nous avons prévu de joindre l’utile à l’agréable, aussi nous avons demandé à Rabi qui est guide de métier de nous concocter un programme de randonnées et de visites culturelles avant d’atteindre les villages reculés qui abritent les écoles.
CHANGUNARAYAN est l’un des plus anciens temples de VISHNU de la vallée. Construit au cinquième siècle, il est très vénéré par les Népalais pour qui VISHNU est un dieux hindouiste très important. Classé au patrimoine de l’UNESCO ce temple a été très abimé lors du séisme de 2015, mais il a été rebâti dans les règles de l’art et arbore maintenant de belles couleurs qu’il avait quelque peu perdues avec le temps.
Nous atteignons ensuite BHAKTAPUR. C’est là qu’habite Rabi et c’est en maitre des lieux qu’il nous fait visiter sa ville! Véritable musée à ciel ouvert célèbre pour son mode vie traditionnel et sa culture ancestrale, BHAKTAPUR nous révèle bien de ses secrets et de ses merveilles architecturales. Nous dinerons chez Rabi d’un délicieux dal bath cuisiné par Mamita sa femme, puis nous nous endormirons repus dans un charmant hôtel non loin du durbar square. Au réveil, nous assistons aux ballet des femmes qui vont de temples en temples apporter leurs offrandes aux dieux.
Quelques heures de route plus tard, nous atteignons MUDE BAZAR situé à 2500 m. Nous faisons ensuite route à pieds pour rejoindre le village de DUNGE. C’est le début de notre petit trek dans cette région à majorité TAMANG l’ethnie dominante de confession bouddhiste. Cependant sur notre chemin, quelques Sadhus (hindouistes) vont en pèlerinage dans la même direction que nous:SAILUNG. C’est l’occasion d’admirer au loin les géants qui nous offrent fièrement leurs flancs d’un blanc immaculé et majestueux. Nous dormons dans un lodge où une petite fille facétieuse nous fait bien rire.
Nous entamons la longue montée qui nous mènera à SAILUNG. Large point de vue à 3146m, il est le point culminant de la région. Au sommet de nombreux chortens et autres stupas sont érigés où viennent les pèlerins se recueillir et prier. C’est un endroit envoûtant par le mysticisme qui s’en dégage et la beauté du site. On y trouve une marque au sol dans la pierre qui ne serait autre que l’empreinte du pied de Bouddha… Le grand stupa au sommet aurait été bâti avec les matériaux issus de la démolition du Stupa de BODNATH lors du séisme de 2015. Nous empruntons la descente alors que la pluie menace. Le chemin surtout composé de marches en pierres n’est pas de tout repos.
Au tiers du parcours nous voilà surpris par un orage torrentiel. Bien heureusement nous pouvons nous abriter le temps que la force des éléments se calme un peu. Nous reprenons la descente sous le regard anxieux de Rabi, pas très rassuré de voir ces septuagénaires s’aventurer dans cette descente glissante et piégeuse! Nous arrivons cependant sans encombre, mais fourbus, à DOROMBA dans le home-stay qui nous attend. Débarrassés des quelques sangsues qui nous adorent, la pluie a cessé, nous tâchons de passer une bonne nuit de repos!
Nous repartons au matin sur les sentiers en direction de la première école où nous soutenons 23 enfants. Se balader à pieds dans la campagne népalaise est toujours un enchantement tant par les paysages que par les rencontres avec les autochtones qui vaquent à leurs occupations quotidiennes et nous adressent de grands « Namasté ». Nous avons même pu déguster des grenouilles pêchées par les jeunes villageois dans la rivière en contre-bas! Même pas mal!
Nous voilà enfin à NAGSIVA HILDEVI. l’école, « SHREE PASHUPATI SECONDARY SCHOOL » nous ouvre ses portes. Dans une grande salle, l’équipe de direction a réuni les parents et les enfants qui nous attendaient avec impatience et une grande curiosité. Les traditionnelles KHATAS nous sont offertes ainsi que des colliers de fleurs. Nous distribuons à notre tour cahiers et stylos ainsi que les enveloppes contenant la somme correspondant à un semestre de parrainage. L’émotion qui nous envahi en croisant ces regards d’enfants si reconnaissants est difficile à contenir. Certains s’enhardissent à nous adresser quelques mots pour témoigner de leur remerciements. C’est un magnifique moment de partage que nous vivons tous ensembles. Eux si démunis, un peu effrayés et nous si empruntés face à de tels honneurs. Rabi a bien fait les choses: il avait préparé en amont toutes les enveloppes pour les différents enfants des trois écoles. Quarante quatre enfants en tout auquel est venu s’ajouter un petit nouveau accompagné par sa grand-mère aussitôt parrainé par Claudine représentée par son amie Mireille!
Après une nuit passée dans le village nous repartons, mais sur notre chemin, Rabi nous indique une autre école, toute petite et bien modeste. Tenue par des religieux bouddhistes elle accueille une vingtaine d’enfants qui paraissent également très pauvres. Nous avons emporté depuis la France des chaussures d’enfants et des friandises que nous leurs distribuons.
En route pour le village de DAHOO. C’est le village dont Rabi est originaire ainsi que le guide adjoint qui nous accompagne: HIRA LAMA. Encore quelques heures de marche dans ce décor champêtre toujours plus beau à chaque détour de chemin. L’école est très belle. Une vaste cours avec de jolies plantes et des jeux pour enfants, des bâtiments récents et propres. Le même scénario se reproduit avec l’accueil par le directeur et l’équipe pédagogique, et dans une salle les enfants réunis avec leurs familles. Il faut préciser que ceux que nous parrainons ont été choisis car ils sont orphelins, parfois de mère, le plus souvent de père, parfois des deux. Ils vivent donc avec une grand-mère, une tante ou un oncle qui n’ont pas souvent les moyens de les élever correctement. Ici nous soutenons quinze enfants.
Cette fois nous repartons en jeep pour atteindre un splendide hôtel. En effet Rabi nous y a réservé des chambres car il est persuadé que nous n’allions pas survivre à la modestie des conditions d’accueil jusque là rencontrées!.. Nous profitons bien entendu de ce confort pour nous accorder une bonne douche chaude et un peu de repos.
La troisième école est toute modeste et charmante. Nous y sommes reçus en extérieur par les enseignants et les enfants. Quelques parents sont aussi présents. L’ambiance est très gaie, il fait beau temps et comme souvent, je fait un peu le pitre pour faire rire les gamins. Aussitôt le contact est chaleureux et nous passons ensemble un très agréable moment. Après que les KHATAS et les enveloppes distribuées, nous nous saluons de grands « NAMASTE »!
La route est un peu longue jusqu’à Bodnath où nous logeons et nos pensées sont toutes encore tournées vers ces jeunes élèves et leurs familles avec qui nous avons passé de si belles heures.
Un grand DHANYAVAD (MERCI) à notre cher RABI qui fait preuve d’un grand dévouement et d’une grande générosité pour ces familles. Sans lui, notre association ne pourrait pas mettre en place un soutien aussi efficace.
Jean Gilles
En ce début décembre, comme promis, notre ami RABI a pris la longue route qui le conduit de Khatmandu aux villages plus à l’est où T.P.H. parraine des écoliers depuis quelques temps déjà.
Cette fois, il est accompagné de notre ami commun BIJAY qui comme RABI est originaire de ces contrées reculées du Népal.
Pour cette année, c’est 37 enfants qui ont pu bénéficier de ce soutien financier qui leur permettra de se rendre à l’école en ayant pris un petit déjeuner et de payer la tenue qui est obligatoire dans les écoles Népalaises.
Ils nous ont envoyé comme chaque fois de belles photos qui témoignent de l’importance et du cérémonial lié à cette démarche.
Une distribution d’aide alimentaire était prévue de longue date à Bakthapur.
Le covid et sa version omicron nous ont retardé: la distribution prévue mi-février a enfin eu lieu hier le vendredi 11 mars. C’est avec l’aide de l’association « des mères » qui est d’obédience bouddhiste que Rabi et sa compagne Mamita ont organisé ce moment de partage tant attendu pour les plus défavorisés parmi les habitants de Bakthapur.
Notre association a donc financé cette aide alimentaire pour quelques 30 familles dans le besoin qui ont reçu chacune 30 kg de riz, 3 kg de lentilles, 2 litres d’huile et un paquet de sel.
Merci à Mamita, Rabi, aux membres de l’association « des mères » de Bakhtapur pour avoir mis en œuvre cette action sur le terrain!
A Saint Egrève nous nous sommes aussi mobilisés pour aider nos amis Ukrainiens: lors de notre vide-grenier du 6 mars, nous avons relayé leur appel aux dons en donnant le micro à Olga qui représente sa communauté dans notre ville. Cela a été aussitôt suivi d’un vrai élan de générosité car les dons ont afflué pour rejoindre la frontière polonaise et ensuite les combattants Ukrainiens.
Par ailleurs notre association a fait don d’un lot de produits d’hygiène et un autre de médicaments à hauteur de 280€. Nous avons aussi pu recueillir une douzaine sacs à dos (merci au CAF Vallée de la Gresse qui a réagi très rapidement!)
Nous aurons , malheureusement, a continuer à nous mobiliser pour cette cause…
Dans le courant de l’année 2021, nous avons reçu un don très substantiel de la part d’une famille amie du Népal et de TPH. Nous avons décidé que cet argent serait entièrement en faveur des enfants défavorisés qui sont suivis au Népal par notre relai local (et ami) RABI DAS DONG.
Il est natif d’un petit village reculé à plusieurs heures de 4×4 à l’est de Baktapur. Il a gardé des attaches là-bas et il vient en aide avec son association aux enfants orphelins qui, hébergés par leurs grands parents ou oncles et tantes, n’ont souvent pas même de quoi se payer la tenue scolaire (obligatoire au Népal) ou même d’aller à l’école avec quelque chose dans le ventre…
TPH parraine déjà 8 enfants de façon collective dans ces écoles, d’autres, au nombre de 10, sont sponsorisés par des membres de l’association de façon individuelle.
Rabi nous avait parlé de 19 autres enfants qui étaient dans le besoin, nous avons donc pu grâce à ce don leur apporter l’aide qui leur fallait.
C’est près de 4000€ que nous avons donc envoyé cette année. Pendant longtemps, les écoles étaient fermées pour raison sanitaire. après une brève reprise cet automne, les fêtes de Dashain et Diwhali ont occasionné encore un mois de vacances… Rabi tenait à se rendre dans les écoles pour distribuer l’argent quand tous les enfants concernés seraient présents, il a donc attendu jusqu’à dimanche dernier pour être sûr de trouver les écoles ouvertes.
Sur les photos on peut le voir distribuer directement de l’argent de la main à la main aux enfants: c’est surtout « pour marquer le coup » car il est en rapport avec les directeurs qui se chargent de lui signaler les enfants dans le besoin, mais aussi de procéder à une distribution mensuelle des sommes que nous leur envoyons. Sur ce point, nous avons une totale confiance en Rabi qui est très impliqué depuis longtemps dans des associations qui regroupent d’anciens élèves qui comme lui veulent aider à l’éducation dans ces régions reculées. Nous avons d’ailleurs rencontrés plusieurs membres de ces associations locales lors d’un séjour chez lui à Baktapur.
Nous nous donnons comme objectif de maintenir ce sponsoring aussi longtemps qu’il sera nécessaire pour ces jeunes élèves.
Au début du printemps dernier, nous avons rencontré Aurélia qui, avec son mari Manu produisent d’excellents vins dans leur domaine « Le CHARDON BLEU »près de Grignan dans la Drôme. Tout en dégustant un délicieux « Brigand Rouge », nous avons évoqué avec elle notre association, le Népal, les difficultés dues à la crise sanitaire pour tous ceux qui vivent essentiellement du tourisme là-bas… Spontanément elle nous a proposé un partenariat dans le cadre d’une initiative qu’elle venait de créer: « Le Chardon Bleu Solidaire » Le principe en est simple: sur chaque achat signalé dans le cadre de ce partenariat, il est reversé 15% HT à l’association TPH. Nous avons donc organisé nous même quelques dégustations avec nos adhérents(es) et amis(es). « Ritournelle », « Chant de Lèze »,et autres « Roche and Roll » ont fait le reste! Les amateurs de bons vins ont aussitôt reconnu et salué le beau travail en Bio de nos amis de la Roche Saint Secret. Les ventes se sont envolées et c’est prés de 570 € que TPH a reçu pour cette opération! Cet argent ira alimenter le soutien que l’association organise pour les enfants démunis au Népal dans la vallée de Khatmandu sous la forme d’un sponsoring collectif.
Bonne nouvelle, ce partenariat va redémarrer pour la fin de l’année ce qui vous permettra de renouveler votre stock ou de découvrir de nouveaux crus.
En attendant, vous pouvez visiter le site:
https://www.domaineduchardonbleu.fr/bienvenue/a-propos/
Nous avions soutenu l’an passé les « restos du cœur Népalais » par l’intermédiaire de notre ami RABI qui fait preuve d’une grande générosité et d’une grande probité. La crise sanitaire est toujours aussi grave au Népal, les plus démunis ne mangent pas à leur faim. Aidé par son association de Bakthapur, Rabi a recensé 30 familles qui nécessitaient une aide alimentaire d’urgence: du riz, des lentilles, de l’huile…
Nous avons envoyé 700€ pour financer cette distribution qui a été réalisée très efficacement le 3 juillet dernier. Voici les photos qui illustrent ce moment.