Framboise: une balade au Népal (2019)

20191026_152234_resized Namaste !  Namaste ! 

 
   Je reviens d’une petite escapade de quelques jours dans la campagne népalaise, où j’avais déjà eu l’occasion de traîner mes guêtres en 2009, histoire de continuer gentiment la rééducation de mon genou. Je me doutais bien qu’il y aurait du changement en dix ans… c’est peu dire.
 
   La superficie de Panauti a quasi doublé. L’extension de l’autre côté de la vieille ville est devenue extrêmement bruyante et polluée, du fait que le parc des bus et des camions n’est toujours pas mis aux normes, contrairement à celui des voitures, et aussi que l’asphalte ne tient pas le choc. Si les trous sont comblés (notez que je ne dis pas « réparés »), c’est soit avec des sacs de sable qu’ils ne prennent pas la peine d’ouvrir, soit avec des pelletés de terre. Donc gaz d’échappement plus poussière… je vous dis pas l’atmosphère ! 
   Du coup, avec mon amie Fleur, on a passé la majeure partie de notre temps dans la vieille ville où il y a un beau musée à visiter, différents temples, du côté de la rivière où il y a une multitude de canards qui rentrent bien sagement vers les 17h chez l’habitant. Eux aussi logent en « homestay » ! Malheureusement pour eux, les locaux étant à majorité hindouiste, ils sont voués à être sacrifiés sur l’autel des nombreuses déités qu’ils vénèrent. Les sélectionnés se retrouvent avec le croupion coloré…
 
   Nous avons pu faire deux baladounettes alentours et traverser quelques petits villages. Quel bonheur de passer dans la forêt et observer les singes, de surplomber les cultures en terrasses, de surprendre des ballots de paille sur deux jambes revenir des rizières… de parler quelques mots en anglais/nepali/french dans des échanges plein de sourires et de rires…
 
   L’arrivée sur Namo Buddha a été déconcertante, tellement il y avait de bâtiments… plusieurs monastères, institut monastique, logements pour les moines, pour les enseignants, pour les retraitants, pour les visiteurs,  salles à manger pour les uns et les autres, clinique. Tout bien ordonné, bien propre… quel contraste ! Mais pas de place pour dormir, tout était complet. Nous avons logé chez l’habitant… et avons eu droit à un dal bhat, hmmm… un délice. Rien que d’y penser, j’en salive !
 
   Puis ce fut le retour en « local bus », mémorable sur la première partie. 
Après s’être annoncé par ses coups de klaxon népalais si particuliers, il est apparu au sommet de la côte, déjà débordant de passagers, sans parler de ceux qui occupaient l’impériale. Quelques uns (si peu) sont descendus et nous avons réussi, tant bien que mal, à nous intégrer dans ce fouillis (corps, sacs en tout genre, animaux, outils) avec nos sacs à dos. Puis il faut se tenir quelque part, à quelque chose ou à quelqu’un… parce que la route, ou la piste selon les portions, est plutôt d’humeur joyeuse : et que je godille par-ci, et que je sautille par-la… pendant que le bus, au bord de l’indigestion, esssaie, sans y parvenir, de régurgiter quelques passagers en penchant dangereusement au-dessus des ravins.
 
Ce que je trouve extraordinaire, c’est que, entassés comme on l’est, on arrive malgré tout à se déplacer quand il s’agit de laisser sortir quelqu’un ou simplement lui permettre de soulager son estomac par la fenêtre. Toujours est-il, qu’à force de reptations, je me suis retrouvée nez à nez avec un coq ahuri, coincé entre des cartons au-dessus des places assises. Le pauvre, il n’avait pas envie de chanter !
 
   Pour nous remettre de nos émotions, nous sommes allées manger de délicieux momos épinard-fromage, hmmm…
 
 Ce sera tout pour ce soir.
Bisous
 
La Framboise népalaise 


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