Revivre au Langtang (2 mai 2015)

 

Comme je vous le disais jeudi, Temba a pu se rendre en Hélicoptère dans la région du Langtang:

Il nous a envoyé quelques photos qui montrent l’étendue de la catastrophe.

Je vous les joins à cet article + une qu’un autre villageois a posté sur Facebook.

Les survivants sont tous à Kanghjin Gumpa (3900m à 2heures de marche du village sinistré).

Ils sont au nombre de 60. C’est donc pour eux que nous devrons œuvrer en premier.

Ils ne pourront certainement pas y rester toute l’année; l’hiver est très rude et très peu de villageois restent à cette altitude durant cette saison.

Ils avaient l’habitude de redescendre au village pendant les grands froids.

Syabrubesi (là ou s’arrêtent les bus) et Dunché (écoles)sont épargnés.

Temba dit que les endroits les plus touchés sont Langtang village, Chamki et Gumpa village.

Il doit monter avec des vivres mais ne peut encore nous dire quand exactement.

Ils sont évidement encore sous le choc, très tristes. Ils ont des cérémonies à organiser en la mémoire des défunts.

Il nous dit aussi qu’ils sont angoissés et stressés par l’avenir…

Nous les réconfortons de notre mieux…

Jean Gilles

 photo(2) photo photo(1) 11188416_10153249181259763_4772863972855773417_n Seisme Langtag



Revivre au Langtang

Jeudi 30 avril2015

SGH, LANGTANG
Les infos arrivent au compte-goutte.Hier un chat’ avec Lakpa qui pleurait après le décès de sa maman…
Cette fois c’est Nima avec qui j’ai pu chater sur messenger qui m’a redit sa douleur d’avoir perdu tant de proches: père,mère,frère,grand oncle et grande tante…
Je lui ai conseillé de ne pas rester seul avec toute sa peine, il était en compagnie de Temba.
Ce dernier a semble-t-il pu survoler le Langtang en hélicoptère: le chemin pour y monter est totalement impraticable. Il ne reste rien du village, que des pierres et de la neige.

Tous les rescapés sont allés se réfugier à Kangjin Gumpa.

Nima m’a confirmé que Sangay, sa femme et enfants sont saufs.

Parmi les porteurs que les trekeurs d’octobre dernier connaissent, Santosh et son épouse ainsi que Dindup ont disparus.

Temba va pouvoir acheminer des vivres. La communication s’est interrompue subitement…

Notre opération que je nommerai : « Revivre au Langtang » démarre bien et les premiers chèques arrivent.

Nous sommes allés à la banque pour ouvrir un compte spécifique à cette action; vous trouverez le R.I.B. dans la page du blog: Séisme Népal: Action « Revivre au Langtang ». Vous pourrez le diffuser si besoin.

Les inscriptions pour le repas Népalais prévu à Proveysieux le 19 mai arrivent.

Notre ami Henry en Touraine a déjà vendu le stock qui était prévu pour sa prochaine conférence. Il se charge de contacter la presse pour dénoncer le silence radio autour du Langtang.

Bernard T. correspondant du D.L a écrit un super article qui doit paraitre ces jours-ci.

Plusieurs ventes spécifiques seront organisées.

Amicalement

Jean Gilles



Séisme: Langtang (2)

Mercredi 29 avril 2015;

Cette fois c’est Temba qui a pu nous joindre au tel. Internet ne marche pas ou il est.

Un point concernant les personnes que nous connaissons:

A l’atelier de Pagaoda: tout le monde est sauf. l’atelier n’est pas détruit.

Au langtang village: la montagne a tout emporté y compris la guest house de Temba. (photo)

  Sangay; Palsang; vont bien.

La famille de Gyurme: sa femme et ses deux filles ainsi que Babu et son épouse sont décédés.

A Kangkjin Gumpa: c’est le souffle de l’avalanche qui est passé. les bâtiments ont tenu.

Gyalbu et Sonu sont OK.

Nous décidons avec Temba d’envoyer des vivres et du matériel de 1ère nécessité par hélicoptère. Il va s’en occuper.

Nous lui envoyons 2000€ ce jour. Bien sûr il tâchera de profiter d’un vol de secours qui s’organise, mais au cas ou cela serait impossible … (si hélico privé: 1300 € )

La mobilisation se met en route: nous recevons déjà les 1er chèques de soutien et diverses actions sont envisagées.

 

 

 



Séisme: Langtang

Chers(es) amis(es),
mardi 28 avril 2015
A nouveau en début d’après midi, nous avons pu joindre Temba au téléphone. Nous nous sommes avant tout fait confirmer ce qu’il nous semblait avoir compris hier car il est très difficile de le comprendre par téléphone, de plus l’émotion n’arrange rien….
Il nous a bien assuré que Nima, Gyualbu,Sonu, Lakpa, Janghiu, et ses enfants sont sains et saufs.
Malheureusement, il n’en est pas de même pour nos amis Gyurme, et Babu qui ont péris dans le Langtang ainsi qu’une grande partie de la famille de Temba et de son épouse.
En raison des difficultés que nous avons à le comprendre, nous lui avons demandé de nous écrire un mail dès que cela sera possible matériellement. 
 
Nous allons tout mettre en œuvre pour aider les habitants du Langtang, car nous pensons qu’il faut cibler un objectif bien précis et le sort des villageois de cette montagne nous est si cher!
Bien entendu, avant tout envoi d’argent, nous nous assurerons que tel est leur souhait et nous tâcherons d’évaluer les priorités de leurs besoins. Mais nous devons d’ores et déjà nous organiser pour réunir le plus de fonds possible afin de les envoyer au moment opportun.
TPH consacrera les sommes qui étaient budgétisées pour le micro-crédit et la traduction des récits Tibétains à une aide d’urgence.
Nous contactons les municipalités des alentours pour organiser un vide grenier au profit du Langtang.
Notre amie Nicole a eu l’excellente idée d’appeler à la générosité de tous ses contacts mails.Nous pouvons tous en faire autant: vous trouverez en pièce-jointe un exemple de courrier que vous pouvez envoyer à tout votre carnet d’adresse afin de récolter des dons et d’éventuelles initiatives.
Toutes les initiatives seront les bienvenues.
Namaste
Jean Gilles


Népal: Namaste Langtang

avecbaboo.jpgnepal2007291.jpg

Il est des moments ou le temps n’est pas à la réflexion mais à l’action, alors j’ai pris mon carnet d’adresse pour avoir votre aide.

Une immense chaine de solidarité se met en place pour le Népal. Kathmandou est très touchée, mais pour certains villages la situation est dramatique.

Le village du Langtang à 3400m, village de notre ami Temba ou vivaient quelques 800 personnes a été dévasté par une avalanche. Son frère Gyurme et son beau-frère Babu sont décédés, il est sans nouvelles d’une grande partie de sa famille.

Nous avons besoin de vous pour aider les personnes qui ont survécu à reconstruire leur village… Les troupeaux de yaks ont été décimés ainsi que les chevaux…

Par l’intermédiaire de notre association « Tibétains  et Peuples de l’Himalaya »  qui œuvre depuis de nombreuses années au Népal, nous vous demandons de les aider.

N’hésitez pas à faire suivre ce mail à votre carnet d’adresse.

Vous pouvez envoyer vos dons à :

TPH (Tibétains et Peuples de l’Himalaya)

Jean gilles MARIN

6bis rue du Cotaire

38120 Saint Egrève

http://tibetainsetpeuplesdelhimalaya.unblog.fr

Vous pouvez également nous contacter pour organiser chez vous une vente ou pour toute autre manifestation au profit du Langtang.

Adhésion  à TPH : 15 € en individuelle ou 20 € en couple.

MERCI MERCI de tout cœur pour nos amis  Népalais

JE COMPTE SUR VOUS

Cordialement



LOSAR 2142. TASHI DELEK!

Losar, Nouvel an tibétain en 2015 : année 2142 du Mouton de Bois

 

Le Nouvel an tibétain, appelé (Fête du) Losar, sera célébré le 19 février 2015.
La fête du Losar dure plus précisément 3 jours traditionnellement, et sera donc célébrée du 19 au 21 février. Nous entrerons alors dans la 2142ème année du calendrier tibétain, qui est l’année placée sous le signe du Mouton de Bois.

Le calandrer tibétain est composé de 12 « signes » et de 5 « éléments », créant ainsi un cycle de 60 ans.

Les 12 signes sont :

  • Souris       Bœuf         Tigre        Lièvre

  • Dragon     Serpent     Cheval      Mouton

  • Singe       Oiseau       Chien       Cochon

Et les 5 éléments, chacun répété 2ans de suite :

  • Eau   Bois   Feu   Air   Métal/fer

Année

Lièvre

Dragon

Serpent

Cheval

Mouton

Singe

Oiseau

Chien

Cochon

Souris

Bœuf

Tigre

Élément

Feu

Terre

Terre

Métal

Métal

Eau

Eau

Bois

Bois

Feu

Feu

Terre

Rang

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Tibétaine

2114

2115

2116

2117

2118

2119

2120

2121

2122

2123

2124

2125

Grégorienne

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

Année

Lièvre

Dragon

Serpent

Cheval

Mouton

Singe

Oiseau

Chien

Cochon

Souris

Bœuf

Tigre

Élément

Terre

Métal

Métal

Eau

Eau

Bois

Bois

Feu

Feu

Terre

Terre

Métal

Rang

13

14

15

16

17

18

19

20

21

22

23

24

Tibétaine

2126

2127

2128

2129

2130

2131

2132

2133

2134

2135

2136

2137

Grégorienne

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

Année

Lièvre

Dragon

Serpent

Cheval

Mouton

Singe

Oiseau

Chien

Cochon

Souris

Bœuf

Tigre

Élément

Métal

Eau

Eau

Bois

Bois

Feu

Feu

Terre

Terre

Métal

Métal

Eau

Rang

25

26

27

28

29

30

31

32

33

34

35

36

Tibétaine

2138

2139

2140

2141

2142

2143

2144

2145

2146

2147

2148

2149

Grégorienne

2011

2012

2013

2014

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

2022

Année

Lièvre

Dragon

Serpent

Cheval

Mouton

Singe

Oiseau

Chien

Cochon

Souris

Bœuf

Tigre

Elément

Eau

Bois

Bois

Feu

Feu

Terre

Terre

Métal

Métal

Eau

Eau

Bois

Rang

37

38

39

40

41

42

43

44

45

46

47

48

Tibétaine

2150

2151

2152

2153

2154

2155

2156

2157

2158

2159

2160

2161

Grégorienne

2023

2024

2025

2026

2027

2028

2029

2030

2031

2032

2033

2034

Année

Lièvre

Dragon

Serpent

Cheval

Mouton

Singe

Oiseau

Chien

Cochon

Souris

Bœuf

Tigre

Elément

Bois

Feu

Feu

Terre

Terre

Métal

Métal

Eau

Eau

Bois

Bois

Feu

Rang

49

50

51

52

53

54

55

56

57

58

59

60

Tibétaine

2162

2163

2164

2165

2166

2167

2168

2169

2170

2171

2172

2173

Grégorienne

BREF APERÇU SUR LE CALCUL ASTROLOGIQUE DU CALENDRIER TIBÉTAIN

L’Astrologie tibétaine est basée sur le mouvement lunaire, mais également sur celui des planètes.  Elle s’inspire du système autochtone du Boen ( religion pré-bouddhique du Tibet ), de l’astrologie indienne ( dKar-rtsis ) et de l’astrologie chinoise ( Nag–rtsis ).  Toutes les fêtes sont mobiles et la nouvelle lune de février-mars marque le jour de l’an.  Chaque année est associée à un signe animalier – 12 en tout : souris, bœuf, tigre, lièvre, dragon, serpent, cheval, mouton, singe, coq, chien et cochon, et également à un élément – 5 en tout : le bois, le feu, la terre, le fer et l’eau.  Les éléments vont se succéder au rythme d’un élément tous les deux ans, complétant ainsi un cycle de 60 ans.  De plus, le système tibétain attribue un sexe à l’année.  Le tableau ci-dessous permet de nous y retrouver par rapport au calendrier occidental :

Même si l’on comptabilise habituellement 12 mois pour un an, il n’est pas exclut que certaines années ne comportent que 11 mois, ou au contraire, 13 mois !   De même, certains jours peuvent se répéter, ainsi l’on peut trouver deux jours consécutifs ayant la même date dans le même mois (par exemple le 6 deux jours de suite !) ou au contraire, un jour manquant dans le mois (par exemple, l’on passe du 1er au 3ème jour ) !!

Officiellement, le calendrier tibétain a débuté à la nouvelle lune de février-mars de l’an 127 avant J.C. qui correspond à l’intronisation du roi Nyatri Tsenpo, d’où l’appellation « Année royale du Tibet ».

L’école de la médecine et de l’astrologie tibétaines ( Tibetan Medical and Astro Institute ) de Dharamsala publie des calendriers officiels tibétains ainsi qu’un almanach ( en tibétain : Lotho ) détaillant les données dites favorables et non favorables pour chaque jour de l’année.  La lecture correcte d’un lotho nécessite une formation sans laquelle les non initiés risquent fort de ne saisir qu’une parcelle d’informations précieuses contenues dans celui-ci.

La branche « Astrologie » de l’Ecole de la médecine de Dharamsala établi également des  horoscopes ( tshe rabs las rtsis ) sur demande, en fournissant clairement les dates et horaires de sa naissance, dont les tarifs de ces prestations sont fixes.  Web : www.men-tsee-khang.org



TOUR des ANNAPURNNAS octobre 2014

 

 

Dés mon retour du voyage 2013 au Népal et émerveillé par les paysages du « Trek du Langtang et Tamang » je n’avais qu’une envie, revenir et faire le Tour des Annapurnas . J’ai réussi à convaincre six collègues randonneurs du club CAF Vallée de la Gresse auxquels se sont rajoutés les quatre amis de Saint hilaire du Touvet.

Ainsi nous avons formé un groupe de 11 Trekkeurs (Gérald, André, Jean-Claude, Patrick, Philippe, Thierry, Christian, Paule-Marie, Jean, Gaby et Bibiche) pour affronter les sentiers des Annapurnas .

 

Nous avons pris l’avion le 2 Octobre et après un long voyage nous sommes arrivés à Katmandou le 3 Octobre à 8h.

 

Programme du séjour

 

- 3 Octobre : installation à la Tisé guest house et visite autour du grand stupa dans le quartier Tibétain de Baudnath

- 4 Octobre : visite de Durbar Square (ancien palais royal) et achats dans les boutiques de sport de  Thamel

- 5 Octobre : Katmandou – Ngadi (800m)

Déplacement en bus vers le point de départ de notre Trek, 7h de route avec en final 10 Km de piste chaotique.

- 6 Octobre : départ pour 12 jours de Trek

 

Le Trek

 

Jour1 : Ngadi – Jargat : (1380m)

dés 8h30 nous partons accompagnés par notre guide et 5 porteurs pour 5h30 de marche, 13 Km et  855m de dénivelé positif.

 De magnifiques paysages s’offrent à nous tout le long du chemin, cultures en terrasses, villages typiques. Au village de pierre de Jargat nous faisons étape à la « Mont Blanc » guest house. En soirée nous avons droit à des danses Tibétaines, nous sommes invités à la danse, belle ambiance et un très beau souvenir.

 

Jour 2 : Jargat – Daraphani : ( 1860m )

6h de marche, 15 Km et 940m de dénivelé positif

Le sentier prend de la hauteur en suivant la Marsyangdi River que nous traversons parfois à l’aide de passerelles métalliques.

Lunch au très beau village de Tall

Au village de Daraphani où les chévres se promènent dans les rues nous faisons étape au « Manaslu Himalayan » hotel .

 

Jour 3 : Daraphani – Chame : (2600m)

6h de marche, 17 Km et 1050m de dénivelé positif

Nous découvrons des villages fleuries et les hauts sommets commencent à se montrer. Au monastère d’un village nous avons la chance d’assister à une cérémonie Tibétaine. Soudain un très haut sommet s’offre à nous, c’est Le Manaslu (8 156m). Je m’arrête un long moment pour le contempler, j’en rêvais et il est la devant moi, c’est extraordinaire.

En entrant dans Chame nous longeons un grand mur avec des roues de prières.

 

Jour 4 : Chame – Pisang Lower: (3300m)

4h de marche, 14 Km et 685m de dénivelé positif

Après la traversée d’une épaisse forêt dans une étroite vallée encaissée nous enjambons à nouveau la Marsyangdi River. La montée se poursuit vers Dhukur Pokhari où nous faisons la pause lunch.

L’après-midi nous visitons le village perché de Pisang Upper (3400m). C’est un vieux village typique Tibétain avec de belles maisons. Nous découvrons un très ancien monastère en cours de rénovation.

Le soir à Pisang Lower nous dormons dans de petits chalets en planche.

 

Jour 5 : Pisang – Manang : ( 3540m )

4h de marche, 15 Km et 490m de dénivelé positif.

Le chemin continue dans de grandes vallées avec de très beaux contrastes de couleurs entre le vert de la végétation, le bleu des lacs, les falaises et le blanc des sommets enneigés. Nous croisons les premiers Yaks, certains traversent la rivière. Au village de Hongde nous longeons la piste d’atterrissage. Pour le lunch nous nous arrêtons au pittoresque village de Bragha (3470m). Le village de Manang où nous restons demain pour l’acclimatation, se dévoile après la traversée d’une superbe porte faite en pierre et bois digne d’une entrée de nos châteaux forts. Le village tout en longueur est situé dans une longue vallée entourée de hauts sommets et au pied du glacier Gagampurna.

Le site est majestueux, les sommets mythiques des Annapurnas II et III ainsi que le Pisang Peak, Manaslu, Tilcho Peak, Thorong Peak, East-low et Gagampurna s’offrent à nous.

Jour 6 : Manang – marche  (4000m) – Manang

Départ 8h30 pour une marche à 4000m d’altitude pour parfaire notre acclimatation, dénivelé 450m

Nous prenons de l’altitude en marchant sur la  moraine du glacier Gagampurna et qui surplombe un magnifique lac glacier. La montée se fait lentement pour arriver sous l’Annapurna III. Nous profitons de superbes points de vues sur la chaine des Annapurnas . C’est majestueux, on croit rêver devant la beauté du site .L’après-midi nous visitons le village de Manang. c’est un village important à l’architecture Tibétaine, avec ses nombreuses boutiques, découverte d’un beau musée. Dans les rues nous côtoyons des troupeaux de chèvres, des chevaux ou des Yaks et denombreux trekeurs .

 

Jour 7 : Manang – Yak Kharka : (4020m)

3h30 de marche, 12 Km et 550m de dénivelé positif.

Le sentier quitte la vallée de la Marsyangdi pour celle de la Jarsang Khola . La montée est régulière et au fur et à mesure que l’on s’approche de Yak Kharka la végétation se raréfie. De l’autre côté de la rivière nous apercevons un troupeau de bouquetins Népalais semblables à nos bouquetins.

Arrivée pour le lunch au petit village de Yak Kharka fait essentiellement de guest house. L’après-midi nous prenons de l’altitude (4300m) pour continuer l’acclimatation. Nous profitons de points de vue grandioses, un troupeau de Yaks s’approche de nous.

 

Jour 8 : Yak Kharka – Thorong Phedi : ( 4500m )

3h30 de marche, 530m de dénivelé positif.

Dernière étape avant le passage du col à 5416m

Nous montons dans un environnement minéral, entouré de hauts sommets. Derrière nous au fond de la vallée on aperçoit au loin le glacier Gagampurna . Après une raide montée nous arrivons à Thorong Phedi, village accroché dans la falaise fait essentiellement de guest house. Au-dessus se trouve le col Thorong La Pass . Le décor est somptueux.

Après-midi sieste. Jusqu’à ce jour le temps était très beau (teeshirt et bermuda pour marcher) mais en fin de journée nous voyons le temps se gâter et la neige commencer à tomber. Un peu d’inquiétude pour le lendemain.

 

Jour 9 : Thorong Phedi – Thorong La Pass ( 5416m ) – Muktinath ( 3800m )

10h30 de marche, 1000m de dénivelé positif et 1600m négatif

C’est le grand jour, nous partons à 4h30 sous une forte neige. Nous attaquons lentement la montée du col dans 20 cm de neige, la progression est difficile mais ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend au sommet. Tout le long du sentier nous trouvons des trekkeurs ou des porteurs en difficultés. A l’approche du sommet un vent violent se lève et le passage se fait dans une véritable tempête. La visibilité est très mauvaise, le sentier disparait sous la neige. La longue descente est très pénible, nous chutons souvent sur une neige très glissante. Nous souffrons de voir les porteurs tomber avec leur lourde charge, ils ont du mal à se relever, certains ne se relèveront pas . Nous nous arrêtons à 15h dans le petit village de Chabarbu pour le lunch.

Nous arrivons fatigués à Muktinath en fin de journée. Le soir à la guet House autour d’un poêle à bois les copains me fêtent mon anniversaire. Moment d’émotion inoubliable.

Jour 10 : Muktinath – Kagbeni : (2860m)

3h30de marche et 800m de dénivelé négatif

Aujourd’hui le temps est à nouveau très beau, le ciel bleu tranche avec le blanc de la neige, le décor est magnifique. Les népalais sont sur le toit de leurs maisons pour les déneiger.

Avant de partir nous visitons le village enneigée, son monastère, ses boutiques. Nous procédons à une distribution de lunettes de vue et soleil pour les villageois. Nous sommes amusés et satisfait de voir la joie des villageois.

Nous laissons derrière nous Muktinath et le Thorong La Pass pour descendre progressivement vers les portes du Mustang. Le long du sentier nous traversons de pittoresques villages, nous trouvons sur le sentier des marchands Tibétains, de jeunes femmes qui tissent la laine avec de très vieux métiers à tisser en bois . Au loin nous apercevons le Daulaghiri (8167m)

En route sur un immense plateau caillouteux nous nous arrêtons un instant pour accrocher notre drapeau de prières Tibétain que nous n’avions pas pu mettre au col à cause de la tempête.

Nous arrivons pour le lunch au village médiéval de Kagbeni situé aux portes du royaume du Mustang. L’après-midi découverte du village très pittoresque.

 

Jour 11 : Kagbeni – Jomson : (2760m)

3h30 de marche et 150 m de dénivelé négatif

Nous marchons dans une grande vallée le long de la rivière Gandeki et parfois même dans son lit. Les hauts sommets nous dominent toujours.

Après un long chemin caillouteux nous arrivons à Jomson pour le lunch. Nous trouvons une grosse activité que l’on avait oublié (les bus, 4X4, camions se mêlent aux chèvres et chevaux), c’est la fin du Trek.

Le soir nous fêtons nos porteurs et notre guide Gyurmey qui ont été remarquables pendant tout le Trek. Nous recevons de Gyurmey notre permis de Trek et un collier avec la pierre Tibétaine, une soirée inoubliable remplie d’émotions.

 

Jour 12 : Jomson – Pokhara (865m)

Nous prenons place dans un petit avion pour 20 mn de vol entre Daulaghiri et Annapurnas

Je vais rester avec Thierry et Gyurmey 2 jours à Pokhara,  le reste du groupe de trekkeurs rentre à Kathmandou pour 2 jours et un retour en France le 19 Octobre.

 

18 Octobre : Pokhara

Départ 5h30 pour la colline de Sarangkot et découvrir le lever de soleil sur les Annapurnas . Du haut de cette colline nous surplombons la ville de Pokhara et son lac et nous avons une vue panoramique sur les sommets Himalayens. Les sommets enneigés changent de couleur avec le lever du soleil, c’est magnifique.

Nous visitons ensuite le site de Peace Pagoda, la cascade Devi, le village Tibétain. Pokhara avec son lac est un lieu paisible et mérite le détour.

 

19 Octobre : Pokhara – Kathmandou :

Le matin nous flânons au bord du lac de Pokhara, au loin nous distinguons le Daulaghiri .

A 15h un petit avion nous emmène à Kathmandou où la pollution et les embouteillages nous attendent.

A 17h nous retrouvons la confortable Tise guest house à Baudnath.

 

20 Octobre : Kathmandou – Patan – Kathmandou :

Visite de la ville de Patan avec ses nombreux monuments, monastères et temples ( Durbar Square, temple au 1000 Boudhas, temple d’or…)

 

21 Octobre : Kathmandou :

le matin visite à pied de Pashupatinath, site de crémations au bord de la rivière Bagmati, c’est la Bénarés du Népal. Le lieu est impressionnant avec ses temples Hindouistes, nous assistons à des crémations, nous empruntons des escaliers bordés de nombreux singes.

L’après-midi est consacrée à la remise des lunettes que nous avons emmenées de France pour la clinique Setchen à Baudnath.

 

22 Octobre : Kathmandou :

Journée consacrée aux courses dans le quartier commerçant de Thamel et repos autour du grand stupa de Baudnath

 

23 Octobre : Kathmandou – France :

Le matin visite des ateliers de confection Pagoda dirigés par Temba

Fin après-midi départ pour l’aéroport et le retour en France avec le survol de la chaine Himalayenne.

 

Nous garderons longtemps en nous le souvenir de ce voyage rempli d’émotions, la chaleur de l’accueil de Temba et toute son équipe, la gentillesse de notre guide Gyurmey et des porteurs à nos soins pendant tout le Trek. Nous avons apprécié la diversité des paysages avec ses hauts sommets mythiques, le contraste des couleurs, la gentillesse de la population locale. Nous sommes heureux d’avoir vécu une très belle aventure humaine dans un décor somptueux .Un rêve s’est réalisé, nous avons fait le Tour des Annapurnas

Un grand merci aux organisateurs et à toute l’équipe de Temba

 

Christian R.

 

 



VOYAGE au NEPAL Octobre 2014

Le voyage au Népal de l’an dernier avait eu tant de succès que nous avions décidé de reconduire ce projet en 2014, cette fois trente voyageurs sont partis à l’assaut des cimes du Langtang et des Annapurna et à la rencontre des habitants de ce si beau pays.

Quelques voyageurs témoignent :

 

  »Cette année ce sont six Proveyzards parmi 30 personnes, toutes adhérentes de l’Association TPH (Tibétains et Peuples de l’Himalaya), qui s’étaient motivées pour aller au Népal.

Après 3 semaines, voire 6 semaines de visites et de trek, tous en sont revenus une fois de plus enchantés, même si pour certains de notre groupe, le séjour aurait pu mal se terminer au cours de leur tour des Annapurna, pris dans la tempête de neige et témoins de cette fameuse catastrophe relatée par les médias.

 Pour nommer les six aventuriers, il y avait Jean Pierre G ; Jean Claude D ; Marie-France et Christian F ; Christian B et moi-même.

Jean Pierre et Jean Claude avaient choisi de faire le tour des Annapurna puis des visites touristiques pour un séjour de 6 semaines.

Avec Marie France et Christian nous avions le même programme avec quelques visites puis un trek dans le Langtang et retour sur Katmandou avec d’autres visites de sites.

Nous avons donc apprécié de vivre ensemble cette aventure.

Nous n’avons à aucun moment croisé Jean Pierre et Jean Claude ni au cours du vol ni là- bas.

C’est donc à leur retour que nous avons pu échanger.

 Le 2 octobre, après une nuit écourtée, nous avons donc quitté Proveyzieux pour prendre notre vol à Lyon. Courte escale ensuite à Bruxelles puis vol long courrier jusqu’à Dehli où nous sommes restés en transit dans l’aéroport pendant 8 h00.

Le lendemain après plus de 24h00 de voyage, nous sommes arrivés à Katmandou où Temba Lama, tibétain d’origine et organisateur de nos différents séjours était venu nous chercher  avec 2 minibus pour nous conduire à l’hôtel (guest-house) où nous attendaient Maryse et Jean Gilles, respectivement trésorière et président de l’association TPH.

L’accueil fut très chaleureux avec comme présent : le traditionnel foulard contenant des inscriptions et dessins tibétains que Temba nous mit autour du cou en nous serrant la main en signe de bienvenue accompagné d’un bonjour en népalais :« Namasté »

 Les jours suivants nous avons pu visiter Bodnath et notamment le grand stupa, proche de notre hôtel et visible de très loin. C’est un monument bouddhiste autour duquel les népalais marchent dans le même sens en faisant tourner des moulins à prières sur leur passage. Nous avons admiré quelques monastères, vu les ateliers Pagoda où sont créés les vêtements et les bijoux, que notre association revend ensuite au profit des familles tibétaines.

Nous avons visité la colline de Swoyambunath avec son stupa et ses nombreux singes

Nous nous sommes rendus également à Pashupatinah : lieu de pèlerinage hindouiste où s’effectuent les crémations.

 Le 5ème jour nous avons quitté le confort de notre hôtel pour une journée en 4/4 (120 km en partie sur une piste en mauvais état qui allait nous conduire à Syabrubesi village à 1500 m d’altitude où notre trek devait commencer le lendemain pour un mille mètre de dénivelé ascensionnel jusqu’au Lama hôtel.

Nous étions 10 français, 5 porteurs et 2 guides.

 Puis ce fut la découverte d’un grand village à 3500m : Langtang village, où résident la famille de Temba et la plupart de nos porteurs. Nous y sommes restés une journée pour nous acclimater à l’altitude.

La visite des lieux : fromagerie et monastère nous a bien intéressés. Nous avons pu prendre le temps d’observer la façon de vivre du peuple tibétain, d’admirer également les troupeaux de Yack et de chevaux.

 Ensuite nous sommes montés à 4000m dans un village où nous avons eu le plaisir de distribuer des lunettes de soleil récupérées chez les opticiens et quelques jouets et vêtements aux villageois présents.

La neige commençant à tomber, nous décidâmes de redescendre comme prévu au Langtang .

 Le lendemain notre groupe ne comptait plus que 8 français, Maryse et Jean Gilles ayant choisi de rentrer sur Katmandou.

Nous avons marché sous une pluie battante pendant toute la journée sans savoir que nos amis passaient le fameux col à 5500m sous une tempête de neige avec très peu de visibilité dans des conditions difficiles. Mais ayant choisi de partir très tôt le matin, ils évitèrent les coulées de neige et chutes de pierre meurtrières.

 Le lendemain le soleil était de retour, mais nos chaussures encore bien humides !

Genny nous quitta dans la descente pour un problème d’orteil et rejoignit avec un guide Syabrubesi (notre départ de trek) où Maryse et Jean Gilles devaient la retrouver.

 Après une bonne montée, nous arrivâmes à Thulo Syabru un village magnifique tout en terrasses et en escaliers.

 Le lendemain l’arrivée était prévue à Cholangpati 3700 m.

Pour notre pose de midi à 3000m, nous avons pu apprécier le joli paysage sur la chaîne de l’Hymalaya et voir notre hôtesse s’affairer à laver les légumes fraîchement cueillis dans son jardin pour préparer notre repas.

Il faut dire qu’au Népal il faut compter 1h00 à 1h30 entre le moment où l’on commande et où l’on est servi !

La soirée à Cholangpati se termina par un échange de chansons avec nos porteurs népalais.

Pour certains, la nuit paru longue à 3700m : les planches disjointes laissant passer le froid.

 Nous partîmes équipés chaudement vers 7h30. Il y avait de gros cristaux de glace et la neige n’était pas loin.

Notre ascension jusqu’aux lacs Gosaïkund fut difficile sur un sentier enneigé et gelé où il était fréquent de glisser. Mais nous  pûmes tous redescendre et arriver sains et saufs à une guest house à 3300m dans un site magnifique riche en fleurs où une bonne douche chaude nous attendait.

 Le lendemain notre trek se termina à Dhunche 1960 m.

 Le surlendemain le retour sur Katmandou se fit comme à l’allée en 4/4 sur une journée avec de nombreux contrôles de nos permis de trek.

Nous étions 9 passagers serrés dans le véhicule dont les amortisseurs n’étaient pas loin de rendre l’âme. Mais… notre chauffeur se montra très efficace dans les bouchons au retour vers la civilisation, doublant à droite, à gauche, montant sur le bas côté quand nécessaire et se frayant son chemin à coups de klaxon. Ce qui ne nous étonna même pas !

 Nous avons retrouvé le confort de notre hôtel de Baudnath, mais aussi la pollution, les aboiements des chiens errants la nuit et les chants des coqs qui nous réveillaient à 6h00 !  Après une journée de récupération, nous avons visité le vieux Katmandou et Thamel , le quartier commercial.

Nous avons pu rentrer dans une école Bambou sponsorisée par des ONG pour permettre à tous les enfants d’être scolarisés.

Baktapur, l’ancienne ville royale nous a également bien intéressés.

 Notre voyage touchant à sa fin le 23 octobre, jour de notre départ, c’est avec émotion, comblés par de nombreux cadeaux d’adieu, que nous avons embarqué pour Dehli.

Il nous a fallu à tous quelques jours cependant pour « atterrir », heureux d’avoir vécu une très belle aventure humaine. Nous gardons encore en nous les couleurs, les paysages, les anecdotes, mais aussi les goûts épicés, les bruits, les odeurs.

Toutes ces choses qui font que l’on se souviendra encore longtemps de notre voyage. »

 Anne B.

« Merci encore pour l’organisation du voyage au Népal. Un groupe vraiment très sympathique, une approche d’une manière de vivre bien différente de la nôtre, un mélange de cultures, une variété de paysages…autant d’images qui révèlent un pays à visiter. »

Agnes

 

 



NEPAL 2013 TREK dans le LANGTANG

 

C’est déjà un deuxième séjour au Népal, avec le sentiment bien agréable de retrouver des lieux connus, des itinéraires déjà empruntés. Avec, pour ce séjour ci, une nouveauté, un trek dans la vallée du Langtang, dont sont originaires Temba et sa famille.
Une fois encore, nous y sommes pendant le nouvel an tibétain, ou Losar, précisément à Bodnath, près de Katmandou ou se trouve le plus grand stupa du Népal.

Pour les tibétains, du Tibet ou en exil, les festivités du Losar, revêtent un caractère familial indéniable mais sont aussi l’occasion de rencontres plus élargies, aux amis, à ceux de son village, de sa vallée, voire de son ethnie d’appartenance ; cela dure plusieurs jours. Le Losar est ponctué de différents rites de purification qui permettent d’entrer dans cette nouvelle année, débarrassé de tout ce qui a été négatif en soi et autour de soi, pendant l’année écoulée. Cela passe aussi bien par le nettoyage de fond en comble de la maison, que par l’achat de vêtements neufs que chacun va arborer fièrement sur les terrasses du stupa, ou encore par des frictions du corps avec des boulettes de tsam-pa (orge grillée).

Puis vient le moment du changement des drapeaux de prières, au troisième jour du Losar, sur le toit des maisons et aussi sur le grand stupa. Au dessus du dôme, de vaillants jeunes hommes grimpent les treize degrés sur des échelles adossées de façon bien verticale à mon gout, et se relaient sans cesse pour attacher les drapeaux depuis la cime jusqu’au bas de l’édifice. Petit à petit, le vent agite les « lungta » ou chevaux du vent aux cinq couleurs, correspondant aux cinq éléments : le bleu pour l’air, le blanc pour l’espace, le rouge pour le feu, le vert pour l’eau et le jaune pour la terre ; ces lungta apportent nos souhaits d’harmonie, nos vœux de prospérité et de paix ; ils sont considérés comme des portes bonheurs ; leur origine remonte à la tradition Bon, antérieure au bouddhisme tibétain.

Nous aurons l’occasion, pendant ces jours de fête, d’échanger nos vœux avec la famille de Temba, qui a chaleureusement invité notre groupe de dix huit français à partager un délicieux repas de Losar confectionné par Jhyangju, son épouse. Nous passerons un bel après midi, tous ensemble, à déguster des beignets, à jouer avec les enfants ou encore à échanger avec des voisins venus nous saluer, dans un joyeux mélange de français et d’anglais.

Pour ce voyage au Népal ,deuxième édition, dans le quartier piétonnier de Bodhnath où résident principalement les tibétains, la Tisé Guesthouse est de nouveau notre quartier général. S’y retrouvent, comme il y a deux ans, des touristes étrangers, des moines, des népalais, indiens, japonais, des jeunes et de moins jeunes routards, en mal de Katmandou.
Et de bon matin, en arrivant dans la salle du « breakfast « , on entend parler anglais, français, népalais, tibétain, espagnol, allemand, russe…..
On se dit bonjour, on s’interpelle…mais oui c’est vrai.On s’est croisé hier au musée de Patan ou bien encore au Durbar Square de KTM (Katmandou pour les inities) ou bien, …mais non, c’est cela, c’était à  Baktapur …
Les conversations vont bon train, d’une table à l’autre, au beau milieu du ballet incessant des serveurs qui apportent des galettes de pain tibétain toutes chaudes et du thé. Chacun y va de son « Tashi Delek », la salutation tibétaine.

Quel bonheur d’emprunter la ruelle piétonne qui mène au stupa, de passer devant les vendeuses de chandelles qui illuminent le quartier le soir, de reconnaître les mêmes mendiants borgnes qu’il y a deux ans, arborant toujours leur moignon entouré d’un chiffon crasseux ; et là, au coin, la même petite échoppe arborant des objets de cultes un peu poussiéreux, façonnés alentour par des enfants parfois très jeunes.

Quel bonheur d’apercevoir, juste avant la place, le grand stupa, ce très beau sanctuaire bouddhiste qui date du quatorzième siècle, en détailler les différentes parties architecturales, qui chacune symbolise l’un des cinq éléments, et surtout rencontrer du regard les yeux de Bouddha, fixant les quatre points cardinaux, voilà qui me ravit pleinement !

Arriver sur l’esplanade du stupa, se mêler à la foule, qui, un « mala » à la main, égrène ses perles de bois, en accomplissant ses « koras», ses tours de stupa, toujours en le contournant par la gauche, selon le rituel bouddhiste.
Souvent, des grands mères très âgées, vêtues de leur « chuba», robe longue croisée dans le dos se prosternent sur des planches de bois. S’il fait froid, elles endossent de larges ceintures en poil de yack très colorées, qu’elles nouent par-dessus les anoraks. Parfois, on les trouve assises sur les bancs qui ceinturent le bas du stupa, de belles boucles d’oreilles d’or et turquoises éclairant leur visage.Sur le devant de la robe, on aperçoit également le joli « bangdan », fameux tablier rayé horizontalement que seules, portent, les femmes mariées.


Ce retour sur ce lieu magique, au premier soir de ce deuxième séjour, me remplit d’émotion.
Je suis très heureuse de me retrouver là, humant les parfums des bouquets de genévrier qui brulent en dégageant une fumée acre et épaisse, au milieu d’une marée humaine qui grandit avec le soir qui tombe.
Ici où là, des » pujas », des offrandes rituelles, sont célébrées devant les monastères qui bordent le stupa, les lampes de cire scintillent de toute la persuasion de leurs vendeuses à vous les vendre.
Sur les marches des échoppes, s’entassent d’énormes paquets de «  kabsé », ou bouchées de chances qui sont des beignets que l’on retrouve disposés sur tous les autels des maisons et des monastères, pendant les fêtes du Losar.
En accomplissant nous aussi nos Koras, sans oublier de faire tourner les moulins de prières nichés sur le pourtour du stupa, on entend qui s’égrène au coin des rues  » Om Mani Padme Hum» dans diverses interprétations, de ce mantra fondateur du bouddhisme tibétain.
Alors là, on y est vraiment, on est bien en ce premier soir de retour…..

Mais c’était sans compter sur la dernière semaine de notre séjour, pendant laquelle nous avions projeté un trek dans la vallée du Langtang.
Depuis plusieurs mois déjà, en France, j’y pensais : trek, Langtang, Langtang, trek…
Quelques inquiétudes m’avaient traversé l’esprit:
En serais-je capable? Les passerelles himalayennes sont elles fiables ? Vais je supporter l’altitude?…..Je m’étais réservé dans un petit coin de la tète, la possibilité de rester sur KTM et de laisser Jean François, Maryse et Jean Gilles partir, si d’aventure, au dernier moment, je me décourageais…..
Autant d’interrogations, qui ont très naturellement trouvé une réponse, dès le matin de notre départ.
J’avoue avoir insisté pour prendre un véhicule tout terrain plutôt que le bus pour nous rendre de Katmandou à Syaphrubesi, gros bourg commerçant, stratégiquement incontournable, lorsque l’on veut se rendre à Langtang village. Jhyangju, l’épouse de Temba, était du voyage, toujours joyeuse et ponctuant la conversation, d’expressions en français, avec un ravissement non dissimulé.
Le trajet nous a pris la journée, sur une route aussi improbable que vertigineuse, traversant des paysages de terrasses à couper le souffle.
Arrivés à la guest house qui nous accueillait pour la nuit, là où la route carrossable s’arrête, nous avons rencontré un autre groupe ami, parti dix jours plutôt, qui revenait de leur trek au même moment. Avant la disparition du soleil déjà rouge en cette fin d’après midi, nous avons échangé nos impressions autour d’une bière ou d’un thé sur la terrasse de l’hôtel.

Puis nous avons fait la connaissance de notre guide Gyalbu et des porteurs, Sanggye et Lobsang. En fait de porteur, celui attribué, à Jean François et moi même, était plutôt une porteuse, prénommée Lobsang, qui se trouvait être l’une des sœurs de Jhyangju, bien sûr native de Langtang village. Autant vous dire que je n’étais pas très à l’aise à l’idée de faire porter mes affaires à une femme……Avant notre départ déjà, nous avions prévu de ne faire porter qu’un seul de nos sacs ,le plus léger possible, environ six kilos.
Aussi, quelle ne fût pas l’explosion de rires de Lobsang, lorsqu’elle a soupesé notre sac à dos!!!!Du coup, elle s’en est rajoutée à peu près le double, destiné à ses proches, empilé joyeusement sur son dos.


Le lendemain, après un thé bien chaud et du pain tibétain, nous sommes partis
sur le chemin du trek, empruntant d’emblée, ma première passerelle himalayenne, reliant les deux côtés de Syaphrubesi village.
Bizarre, bizarre cette sensation au dessus du vide mais bon! Pas non plus insurmontable!!
Comme je n’avais fait part à personne de cette inquiétude, personne n’a rien vu! Tant mieux!
Du coup, je suis passée sur les suivantes et il y en plusieurs, avec la sérénité d’une funambule professionnelle…
Cette première montée a été fantastique; mille mètres de dénivelé entre cactées, bambous, feuillus, sapins, arbustes épineux.
Des singes blancs qui faisaient de la balançoire au dessus de nos têtes, des ânes chargés de casseroles, de sacs de riz, de planches de bois, montant ou descendant inlassablement les pentes de cette belle vallée, nous rappelaient au passage qu’il y avait un village bien vivant, en cette contrée d’altitude.
Que ce soit pour se sustenter dans un Lodge aux alentours de midi, faire des petits achats de gants de laine tricotés ou de ceinture tissée par la dame de la maison, ou tout simplement pour trouver le meilleur angle pour capturer les plus belles photos : que de moments charmants auront ponctué cette première journée de marche ! Sans oublier la gentillesse de nos accompagnateurs, toujours à l’affut du moindre trébuchement de nos pas, toujours dans le souci de notre confort permanent.
Penser, lors de la pause thé de l’après midi, que l’on ne va plus pouvoir repartir; et puis, si, bien sûr….
Arriver au soleil couchant au Lama Hôtel, prendre une douche chaude dans une cabane de planches, un vrai luxe ici, un peu au dessus du vide de la vallée, puis aller déguster un bon plat de pommes de terres aillées et pimentées à souhait, dans la salle commune surchauffée…..C’était le bonheur, ici et maintenant……
Jangjyul, Gyalbu, Sangay et Lobstang, ne dînent pas avec nous…..La coutume veut qu’ils prennent leur repas dans la cuisine, avec l’aubergiste, qu’ils ont d’ailleurs aidé dans la confection du dîner.
A vingt heures à peine, une seule idée: rejoindre notre chambrette, et pour cela,
quitter la douce chaleur du poêle, affronter la nuit en passant sous les étoiles  glacées de cette belle vallée himalayenne, se glisser dans le duvet, la tête habitée d’images, de bruits ,des rires cristallins de Jangjyul et Lobsang, des senteurs éprouvées tout au long de cette première journée de trek.

Vais-je pouvoir me déplier demain ?

Au petit matin, les conversations chuchotées à travers les cloisons de bois des chambrées, parviennent à nous tirer d’un sommeil réparateur.
Une friction d’arnica plus tard, et nous voilà de nouveau attablés devant un petit déjeuner roboratif, tout indiqué avant notre deuxième journée de marche.
Le guide et les porteurs nous accueillent avec leurs sourires habituels et toujours le souci de notre bien être. D’autres passerelles sur notre chemin, qui ne m’impressionnent plus du tout…
Je ne dis rien mais suis très fière!
En dessous, la Langtang river, dévale à gros bouillons au milieu d’un chaos de roches lissées par l’eau glaciale, laissant apparaître quelques bassines pures et turquoises.
Un paysan que nous croisons alors, étudie le meilleur moyen de faire passer son troupeau de « dzo «, croisement de vache et de yak, de l’autre coté de la rivière, où se trouve une petite forêt de bambous, dont elles raffolent, et qui ferait bien leur ordinaire.
Vers midi, la pause riz et thé à la terrasse d’un petit Lodge accroché à flan de montagne, nous redonne un peu d’énergie.


Plus on se rapproche du village, encore mille mètres de dénivelé aujourd’hui, plus l’étagement de la végétation est différent, plus celle ci est éparse, plus elle se raréfie.
Le sommet du Langtang Lirung, que j’ai aperçu ce matin au premier détour du sentier, se rapproche, devient plus vivant, plus imposant, et paré de lueurs orangées et bleutées sur son glacier, en cette fin d’après midi.
En contrebas de Langtang village, un hameau de petites maisons faites de pierre et de bois: c’est là que vivent les parents de Temba; nous nous arrêtons pour les saluer et partager un bol de thé devant leur maison.
Un moment plus tard, une pancarte annonce l ´altitude de Langtang village, 3475m.
Le froid commence à piquer les yeux, nous sommes tous les trois un peu fatigués, sans plus, mais surtout très impatients d’arriver. Tous les trois, car Maryse a su saisir, avec panache mais avec une légitime appréhension tout de même, l’opportunité d’une offre de transport bien locale : le téléphone tibétain ayant très bien fonctionné, et ce, bien avant notre arrivée connue de tous sur ce plateau de pâturages à yacks, un petit cheval roux de race himalayenne a été proposé pour parcourir les trois cent derniers mètres.

.Très vite, une autre pancarte nouvellement installée, nous indique la direction de la guesthouse de TEMBA et sa famille, presque à l’entrée du village, au pied du mont Langtang Lirung qui affiche ses 7246 mètres tout de même ! Au pied du colosse, qui sans faire partie des plus hauts, en impose tout de même, la bien nommée «  Sunrise Guesthouse » s’offre à notre vue dans un couchant de mauve et d’ocre rouge plutôt saisissant ! Le soir arrive et, avec lui, des silhouettes s’approchent de la bâtisse pour venir nous souhaiter la bienvenue.

Jhyangju, Lobsang, Gyalbu et Sanggye sont à ce moment, très fiers de nous montrer ce qui semble être le résultat d’un travail et d’un projet collectif. A l’intérieur, une grande salle commune pour se détendre et se restaurer, au milieu de laquelle ronfle un petit poêle alimenté par des bouses de yack .Dès les premières maisons du village, on les a vues tout à l’heure, qui séchaient sur les murets de pierre ; à cette altitude, en effet, le bois se raréfie et depuis des temps immémoriaux, les populations de l’Himalaya utilisent ce combustible pour se chauffer et faire la cuisine. Dans la guesthouse, le bois est partout, sur les murs, l’autel, les tables, probablement rapporté à dos d’homme de la vallée ; cette ambiance très chaleureuse, on la retrouve à l’étage, ou sont aménagées les petites chambres ; avant de tirer les jolis petits rideaux, je m’attarde un instant à la fenêtre : 

Une multitude d’étoiles sont déjà à l’œuvre, trouant la nuit noire, l’obscurité glaciale que je devine en touchant le carreau de la fenêtre: Je suis littéralement aux anges, dans un état de ravissement total, peu être le nirvana ? Je le savoure pleinement encore un moment, avant d’aller retrouver tous les amis autour du feu.

Le temps de la préparation du diner, les conversations vont bon train .Maryse et Jean gilles retrouvent ici celles ou ceux qui ont fait le guide ou le porteur dans des voyages précédents. Des villageois entrent, s’assoient un moment autour du feu, repartent, venus souhaiter la bienvenue ou s’assurer que l’on sera encore là demain.

Justement, Gyalbu, notre guide, nous informe que la journée du lendemain sera consacrée à l’acclimatation, aux promenades dans le village. Jyangju nous accompagnera.

A peine étions nous sortis d’une maison, invités à prendre le thé, que nous entrions dans une autre ; avec toujours cette impression qui fait chaud au cœur, d’être accueillis chaque fois avec la même simplicité, la même gentillesse légendaire des tibétains.

J’allais oublier de mentionner ce merveilleux moment passé dans l’après midi, avec toute la communauté féminine du village, occupée à préparer une boisson fermentée en égrenant du riz cuit, sur une grande bâche bleue. Toutes ensembles, accroupies autour de cet épais lac blanc encore fumant, elles entonnaient a cappella, des couplets de chansons villageoises aussi joyeux et éclatants que les couleurs de leurs fichus.

Cette belle journée se terminera par la visite d’un gompa très ancien dont le plancher menaçait de s’écrouler, mais qui abritait encore de belles fresques murales dont les outrages du climat allaient aussi très certainement attaquer les couleurs dans un futur bien proche. Un projet à venir, autour de la restauration de ce petit édifice nous amènera naturellement à proposer un don, modeste contribution à la préservation de la culture tibétaine.

Ce soir, une jolie dame aux grands yeux noirs, belle sœur de Temba, nous a invités à venir diner chez elle. Au menu, ce sera la « Boum Boum » soupe comme elle l’intitule elle-même ! Encore une soirée mémorable ou, assis en tailleur, nous avons eu le plaisir de la voir préparer devant nous ce bon plat de soupe à l’ail, qui outre ses qualités gustatives n’en possède pas moins des vertus médicinales : en effet , consommer de l’ail aide à supporter l’altitude et à lutter contre le mal aigu des montagnes. Dans cette jolie demeure décorée pour le Losar, nous avons encore passé une soirée bien chaleureuse, ponctuée de « Alouette, je te plumerai… » que les amis tibétains affectionnent de chanter dès qu’ils rencontrent des français !

Rendez vous avait été pris pour le lendemain matin devant Sunrise Guesthouse, avec Gyalbu et Sanggye pour rejoindre Kyanjin Gompa.

De bon matin, nous étions là ; et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir deux chevaux roux de petite taille, prévus par nos amis, à l’adresse des dames bien sur, pour nous épargner un surcroit de fatigue en montant à 3870m ; évidemment, je n’avais pas imaginé un plan de la sorte ! La dernière ballade à cheval faite en Camargue il y a …..Trente ans m’ayant laissé un souvenir plutôt cuisant ! Mais les arguments les plus convaincants, les plus persuasifs ont eu raison de mon hésitation manifeste et de mon inquiétude palpable.

Eh hop, nous voilà tous partis, Maryse et moi ayant fière allure sur notre monture finalement bien docile, les garçons cheminant à nos cotés, dans cette ultime ascension jusqu’à Kyanjin; on ne regrettera pas notre choix. Des cairns jalonnent notre chemin qui serpente sur le plateau. Bien en dessous, la rivière, telle un ruban vert jade, gronde en contrebas ; ce tracé bien connu des chevaux nous mènera vers un cirque immaculé de hauts sommets plus modestes que le Langtang Lirung ; c’est un panorama époustouflant, une vision de montagne magique, qui s’impose à nous. A cette heure de midi, les pics et les glaciers luisent au zénith comme de gros éclats de diamants. Tout simplement superbe !

A Kyanjin, encore et encore, nous photographierons ce paysage de haute montagne d’une beauté rare, de celle dont on dit qu’elle tutoie le divin. Nos montures dument ravitaillées, nous prendrons le chemin du retour jusqu’à Sunrise Guesthouse pour notre dernière soirée à Langtang village.

A ce jour, cette ballade himalayenne restera un merveilleux souvenir de voyage, qui continue de m’habiter régulièrement.

MARTINE

 

 



VOYAGE au NEPAL 2013

Au mois de février 2013, dix huit voyageurs embarquaient pour le Népal sous l’impulsion de T P H. Pour quatorze d’entre eux, c’était leur premier séjour dans ce beau pays. Entre visites des villes royales, des temples Hindouistes et Bouddhistes, treks en montagne et excursions dans la vallée de Khatmandou, le Téraï et Pokara, tous ces joyeux drilles se sont bien régalés!

Voici quelques témoignages qui en disent long sur le plaisir qu’ils ont ressenti en découvrant ces contrées si belles et si lointaines.

VOYAGE au NEPAL 2013 dsc000521-150x112

 _ »Je suis revenu enchantée de ce voyage où j’ai rencontré des gens forts accueillants, simples  et gentils. Le groupe était réparti en petits groupes et c’était un vrai plaisir de se retrouver le soir après nos aventures népalaises ! merveilles architecturales …. Fêtes dans la rue, temples etc… un dépaysement total….. nous avons, pour ma part, empruntés les routes népalaises en bus : frayeurs qui s’est vite transformés en joie : beauté des paysages, ça vie partout : un ressourcement sans pareil !! merci à TPH et à tous les accompagnateurs népalais… Christine. »

_ »Le Népal, j’en rêve depuis longtemps! Je pars enfin cette année 2013 grâce à l’association T.P.H.,à l’occasion de la fête du Losar,et pour un trek dans la vallée du Langtang. Après les longues attentes à l’aéroport d’Abu Dhabi (merci la compagnie ETHIAD!), l’arrivée à Kathmandu efface tous les désagréments et la fatigue du voyage.Quand même un peu de “tourista” et c’est parti pour la découverte des temples mythiques de la vallée avec notre sympathique guide francophone ”Deependra”.  Durbar Square, Patan ou nous assistons à la “cérémonie des jeunes filles” magnifiques dans leurs tenues rouge écarlate, Bhaktapur et ses sacrifices de chèvres, Pashupatinath et ses crémations, Swayambunath, le temple aux singes. Nous sommes conviés chez Temba et sa famille pour un thé tibétain agrémenté de dégustations locales. Les boutiques autour du stupa, à deux pas de notre guest-house”Ti-Se” sont propices aux emplettes (bijoux,pashminas,artisanat local) et le marchandage est de rigueur. Le dépaysement est total dans la ville de Kathmandu ou règne une circulation incessante. Le jour “J”, départ du trek arrive,et c’est l’aventure et le stress dans le bus local qui nous mène à Syabru Bensi (110 km) par une route accidentée surplombant la rivière 1000 m plus bas! Le sentier suit la rivière Langtang Khola dans une forêt pittoresque très peu fréquentée,nous sommes pratiquement les seuls avec nos sherpas et nos guides,quelques autochtones et leurs mulets si chargés! En deux jours,nous sommes arrivés à notre point d’acclimatation,Langtang village à la guest-house”Sun Rise”.Après une journée de repos passée à visiter le village et à participer à une cérémonie bouddhiste au temple,nous partons pour Kjanjin Gompa avec soleil et ciel bleu mais 40 cm de neige pour arriver au monastère à 4000 m. C’est superbe, les sommets à 7000 m nous entourent! Une soirée chez notre guide Gyurme avec chants et danses tibétaines, et nous repartons pour une autre vallée,en traversant les villages pittoresques habités par les Tamang,  nous assistons aux fêtes dans les temples et même à un mariage dans une famille.La population locale nous reçoit avec le sourire des enfants.La distribution de ballons aux abords d’une école les rend fous de joie. Les soirées dans les lodges sont courtes (il fait nuit à 18 h!) mais chaleureuses. Nous arrivons au terme de ces 11 jours de trek, et c’est le retour à Kathmandu (en 4×4 cette fois!). Ces 3 semaines de dépaysement m’ont mis des images plein les yeux,et mes albums en sont garnis. Un rêve s’est réalisé… Pierrette. »

Vous retrouverez ces récits et témoignages dans la rubrique « pages » de notre blog sous le titre: « Voyage au Népal 2013: une découverte »



1...45678

Fes la Mourra, noun la guerra |
Etrépagny Autrement |
Association des Jeunes pour... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Enfants et Santé Pyrénées L...
| Lectorat français de l'...
| eolus